Vous dites : « C’est épuisant de s'occuper des enfants.» Vous avez raison. Vous ajoutez : « Parce que nous devons nous mettre à leur niveau. Nous baisser, nous pencher, nous courber, nous rapetisser. » Là, vous vous trompez. Ce n'est pas tant cela qui fatigue le plus, que le fait d'être obligé de nous élever jusqu'à la hauteur de leurs sentiments. De nous élever, nous étirer, nous mettre sur la pointe des pieds, nous tendre. Pour ne pas les blesser.

Janusz Korczak, Quand je redeviendrai petit (prologue), AFJK.

Université populaire sur la protection de l’enfance (Marseille)

Samedi 12 février à 14 h : participation d'Olivier Maurel à l'Université populaire sur la protection de l'enfance, organisée par l'association Désirs d'avenir à Marseille, salle Sénac, sur la Canebière. Les autres participants étaient : Jean-Pierre Rosenczveig, président du tribunal pour enfants de Bobigny, ancien président du syndicat des juges pour enfants, et actuel président des "Etats générEux de l'enfance" ; Jacques Salomé, psychosociologue et écrivain, spécialiste de la communication relationnelle et Najat Vallaud-Belkacem, adjointe au maire de Lyon et porte-parole de Ségolène Royal.
(Précision importante : la participation d'Olivier Maurel à cette université ne suppose pas plus son soutien à Ségolène Royal que son interview dans le journal du NPA n'implique son soutien à Olivier Besancenot, ou son approbation de la proposition de loi d'Edwige Antier ne suppose son soutien à l'UMP. Il est seulement heureux de voir qu'à l'intérieur des partis de tous bords, certains commencent à s'intéresser à la question de la violence éducative.)