Vous dites : « C’est épuisant de s'occuper des enfants.» Vous avez raison. Vous ajoutez : « Parce que nous devons nous mettre à leur niveau. Nous baisser, nous pencher, nous courber, nous rapetisser. » Là, vous vous trompez. Ce n'est pas tant cela qui fatigue le plus, que le fait d'être obligé de nous élever jusqu'à la hauteur de leurs sentiments. De nous élever, nous étirer, nous mettre sur la pointe des pieds, nous tendre. Pour ne pas les blesser.

Janusz Korczak, Quand je redeviendrai petit (prologue), AFJK.

Conférence gesticulée sur la violence éducative ordinaire

Samedi 19 janvier 2019 à 11 h, à la médiathèque de Romainville (93), conférence gesticulée de Camille Pasquier : ... Et baisse tes yeux quand je te parle. De la violence de l'éducation ordinaire à la violence de l’humanité. Entrée libre, ateliers pour les enfants et les adultes : renseignements et réservations ici.

Et si c’était dans l’enfance qu’on favorisait sans le savoir, et surtout sans le vouloir, un terreau parfait pour qu’existent toutes les formes de violences (verbales, physiques, sociales...) ?