Vous dites : « C’est épuisant de s'occuper des enfants.» Vous avez raison. Vous ajoutez : « Parce que nous devons nous mettre à leur niveau. Nous baisser, nous pencher, nous courber, nous rapetisser. » Là, vous vous trompez. Ce n'est pas tant cela qui fatigue le plus, que le fait d'être obligé de nous élever jusqu'à la hauteur de leurs sentiments. De nous élever, nous étirer, nous mettre sur la pointe des pieds, nous tendre. Pour ne pas les blesser.

Janusz Korczak, Quand je redeviendrai petit (prologue), AFJK.

injonction

Violence éducative ordinaire et domination masculine

Par Anne Le Quellec, membre de l’OVEO Le patriarcat provient-il d’une tendance innée des hommes à dominer ? Fréquemment j’entends affirmer que les hormones sexuelles expliquent certaines différences comportementales entre filles et garçons. Mais, en prenant le temps d’observer attentivement ce qui se passe autour de moi, je constate d’une part que cette différence souffre […]

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