Vous dites : « C’est épuisant de s'occuper des enfants.» Vous avez raison. Vous ajoutez : « Parce que nous devons nous mettre à leur niveau. Nous baisser, nous pencher, nous courber, nous rapetisser. » Là, vous vous trompez. Ce n'est pas tant cela qui fatigue le plus, que le fait d'être obligé de nous élever jusqu'à la hauteur de leurs sentiments. De nous élever, nous étirer, nous mettre sur la pointe des pieds, nous tendre. Pour ne pas les blesser.

Janusz Korczak, Quand je redeviendrai petit (prologue), AFJK.

infantilisation

Nahel et les « jeunes de banlieue » : violences policières et domination adulte

« Nous ne vivons pas une crise de l’autorité parentale mais une crise de notre capacité à protéger les jeunes personnes et à leur donner du pouvoir dans l’espace démocratique » La convergence des violences racistes et de la domination adulte Zyed et Bouna avaient 17 et 15 ans, Adama Traoré avait 24 ans, Nahel […]

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Le mensonge du père Noël

Le père Noël, à la fois vaste campagne commerciale et support de violence éducative ordinaire… Par Victorine Meyers Il était une fois, un vieux bonhomme avec une grande barbe blanche qui vivait au pôle Nord…. La plupart des contes commencent ainsi. Lorsque j’ai commencé à lire des contes à mes enfants, je précisais toujours qu’un […]

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