Vous dites : « C’est épuisant de s'occuper des enfants.» Vous avez raison. Vous ajoutez : « Parce que nous devons nous mettre à leur niveau. Nous baisser, nous pencher, nous courber, nous rapetisser. » Là, vous vous trompez. Ce n'est pas tant cela qui fatigue le plus, que le fait d'être obligé de nous élever jusqu'à la hauteur de leurs sentiments. De nous élever, nous étirer, nous mettre sur la pointe des pieds, nous tendre. Pour ne pas les blesser.

Janusz Korczak, Quand je redeviendrai petit (prologue), AFJK.

Mauritanie : aucune référence aux châtiments corporels sur les enfants n’est mentionnée dans le Coran

Nous apprenons avec retard, grâce à une information donnée sur la liste de discussion Parents-conscients, qu'à la suite de nombreux incidents dans des écoles coraniques, le Réseau des imams mauritaniens, en accord avec l'UNICEF, a réalisé en mai 2009 une étude pour évaluer si le châtiment corporel sur les enfants est permis dans l'islam.

L'étude a constaté que la violence à l'égard des enfants n'a pas sa place dans le Coran. A partir de cette étude, une fatwa (ou édit religieux) a interdit la violence physique et verbale à l'égard des enfants dans le système éducatif, y compris à la maison.

Compléments d'information sur le site de l'UNICEF.


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