Je pensais les coups « habituels »
Il parait que non pas souvent même si j'ai des souvenirs de violences physiques = je devais être probablement témoin des coups portés par notre père sur mon frère jusqu'à l'âge de 32 ans je pensais que j'avais été battue, puisque j'avais une "image", mon frère m'a dit que lui était battu, pas moi.
- Par qui ? (père, mère)
Une maitresse en école maternelle (fessée déculottée, souvenir d'humiliation publique) mon père, pas de souvenir de coups, mais de violences verbales
Celui ou celle qui vous a frappé avait-il (ou elle) subi des châtiments corporels ?
j'ai vécu chez mon père (et ma mère) de l'âge de 5 ans 1/2 à son décès (je venais d'avoir 11 ans).
je n'ai pas eu l'occasion d'en parler avec mon père, donc j'ignore s'il a été battu.
je sais que son frère (un peu plus jeune) n'a jamais porté un coup, levé la main, sur mes cousins.
Viviez-vous dans une société où les enfants sont couramment frappés ?
milieu modeste, ouvrier / agricole espagnol.
je pensais les coups "habituels", mais ça dépend visiblement des familles.
Cette manière de vous faire obéir vous a-t-elle été profitable ?
non
Avez-vous l’impression d’en subir encore les conséquences ?
oui
Avez-vous subi cette épreuve dans l’isolement ou avez-vous eu le soutien de quelqu’un ?
seule avec mon frère, je suppose qu'enfants nous "partagions" ce secret
Voyez-vous un rapport entre votre éducation et votre opinion actuelle sur les châtiments corporels ?
non
femme 46 ans
fille d'immigrés espagnols des années 60 (30 glorieuses)
actuellement parisienne et employée ds une administration
Dolores A.
‹ C’est en cultivant le silence qu’on perpétue les comportements violents Briser cette chaîne de maltraitance qui se reproduit de génération en génération ›