« Enfant violent, enfant rejeté » : une étude québécoise
Les résultats de cette étude montrent de façon très claire que le comportement des parents, et notamment les punitions physiques, sont en grande partie responsables des comportements violents des enfants, par le biais du rejet dont leur agressivité les rend victimes dès les premières années d'école. Rejet qui les amène ensuite à s'allier à d'autres victimes du même ostracisme, à accroître ainsi leur agressivité et à la rendre durable, alors qu'habituellement l'agressivité infantile diminue et le plus souvent disparaît avec l'acquisition du langage. Or, les études réalisées au Québec ont aussi montré que, lorsque cette agressivité se maintient tout au long de l'adolescence, les risques sont grands de la voir déboucher sur des formes de délinquance et de criminalité.
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