Chansons et poèmes pour ne plus frapper les enfants
Poème de Christine S. (Avril 2016) :
> imprimer ce poème
La maltraitance, le fléau des enfants en France !
Il y a quelques dizaines d’années,
Nous, les parents avons reçus,
Ceintures, baguettes et martinets,
C’était pour nous corriger,
Et bien nous éduquer.
Certains d’entre nous y ont survécus,
D’autres pas,
D’ailleurs, ils ne sont plus là,
Ceux qui restent en sont marqués à tout jamais,
Au point que même certains ont du tout renié,
D’autres encore s’y sont habitués, résignés,
Le geste de frapper pour éduquer, lui, est resté…
Aujourd’hui, c’est aussi les claques et les fessées,
Qui doivent être bannies et chassées,
Pour que les enfants soient respectés,
Les parents doivent être informés,
Aujourd’hui, nous le savons,
Les cris, punitions et humiliations,
Ne sont pas non plus les bonnes directions
D’une belle et saine relation.
Parents, abolissons,
Les violences à la maison,
Au sein du foyer,
Les enfants doivent être choyés,
Dorlotés, protégés et aimés,
C’est nous, qui les y avons invité,
A nous, maintenant de les respecter,
Et ensemble nous allons y arriver
Parents, toutes ces pédagogies nous leurrent,
2 enfants, chaque jour, meurent,
Au nom de l’éducation,
Stop aux droits de correction,
C’est la seule solution,
L’Etat doit protéger les enfants
Et informer les parents.
La science nous apprend,
Qu’il est urgent et important,
De vouloir faire autrement.
L’empathie, la compassion
Sont de nouvelles orientations,
Ecouter les émotions,
Les cœurs de nos bambins et nourrissons,
Leur ouvrir de beaux horizons,
Et créer avec eux une belle relation,
Maintenant, nous le savons !
FRANCE,
Sors les enfants de la souffrance,
Donne aux parents cette chance !
De ne plus être « Maltraitance » !
Pour nous soutenir face à ce combat,
Nous n’avons plus le choix,
Il nous faut rapidement une loi,
Pour nous aider à élever, les adultes de demain,
Et espérer pour eux un monde plus serein.
Poème de Christine pour l'OVEO :
Maman, quand tu me prends dans tes bras…
Quand tu me prends dans tes bras,
Je me love contre toi,
Quand tu me prends dans tes bras,
Je me confie à toi,
Quand tu me prends dans tes bras,
Je suis remplie de joie,
Quand tu me prends dans tes bras,
Je te sais avec moi,
Quand tu me prends dans tes bras,
Je sens de l’Amour en moi.
Mais parfois,
Tu ne me comprends pas,
Tu t’énerves sur moi,
Et tu cries contre moi,
Tu me punis,
M’humilies,
Tapes et fessées s’abattent sur moi,
Alors,
Je ne crois plus en moi,
Je ne crois plus en toi,
J’ai froid
Quand j’entends ta voix,
J’ai très peur de toi,
Je ressens de l’effroi,
J’ai mal à l’intérieur de moi,
La mélancolie s’empare de moi,
Mon cœur se remplit de désarroi,
J’ai honte de moi,
Je ne m’aime pas,
Tu es si loin de moi,
Et je ne suis plus dans tes bras.
Alors REAGIS !! pour MOI ! pour TOI !
Je suis ton enfant,
Tu dois faire autrement,
Pour qu’on s’aime tendrement,
Toute la vie durant.
Retrouve ton cœur d’enfant,
Et tous tes sentiments d’antan,
Qui sont enfouis en toi,
Que tu rejettes sur moi,
Quand ça ne va pas.
Renseigne toi,
Informe-toi,
Respecte-moi,
Aime-moi,
Protège-moi,
Câline-moi,
Dorlote-moi,
Défends-moi,
Reprends-moi dans tes bras,
Moi, j’ai tant besoin de toi,
De ton cœur et de tes bras !
Une chanson sur l'air de Qui a le droit ? (de Patrick Bruel), paroles de @cedricmetal, reproduites avec l'autorisation de leur auteur :
Qui a le droit ? Ma “version protection des enfants”
On proclamait le droit de correction
Parfois, eh oui, c'est la main qui répond
Un père, une mère… ça frappe un enfant car…
Il exaspère. Un jour, il est trop tard…
On avait dit le droit d'un père,d'une mère
D'avoir puni, c'est ce qu'il y a à faire
On avait dit que c'est pour faire comprendre
Ces coups subis, sur cette peau bien trop tendre
Qui a le droit ? Qui a le droit ?
Qui a le droit d'faire ça ?
À un enfant
Au cœur souffrant
Qu'on frappait tant
On gâche sa vie
Des coups, des cris
Merci à qui ? Pour ça !
Trauma à vie
Ressentiments
Pour des enfants
Tout chancelants
On avait dit, les gosses sont tous pareils
Tapons un peu, car ça marche à merveille
Pas de merveille… l'âme d'enfant dans sa bulle
Subit les baffes, sur ces belles joues qui brûlent
À nous aussi, pour sûr on nous a dit
Des racontars, et de bien belles conneries
Alors maintenant, on veut réveiller les doutes
Avec nos cœurs, nos débats coûte que coûte
Qui a le droit ? Qui a le droit ?
Qui a le droit d'faire ça ?
À un enfant
Au cœur souffrant
Qu'on frappait tant
On gâche sa vie
Des coups, des cris
Merci à qui ? Pour ça !
Trauma à vie
Ressentiments
Pour des enfants
Tout chancelants
Qui a le droit ? Qui a le droit ?
Qui a le droit d'faire ca ?
À un enfant
Au cœur souffrant
Qu'on frappait tant
On gâche sa vie
Des coups, des cris
Merci à qui ? Pour ça !
Trauma à vie
Ressentiments
Pour des enfants…
Certains, mourants.
‹ Communiquer avec les nouveaux-nés, un moyen de prévenir la maltraitance Même qu’on naît imbattables ! ›