10 décembre 2008 : Droits de l’Homme, droits des femmes, droits des enfants
Ainsi, lorsque la FIDH, sous le titre « En parler, c'est bien, l'appliquer, c'est mieux », rappelle que « le 10 décembre prochain [...] sera naturellement l'occasion de célébrer les progrès accomplis et les victoires obtenues, mais aussi de mesurer le chemin qui reste à parcourir pour que tous les humains soient "libres et égaux en dignité et en droit", selon les termes de ce texte fondateur », et déclare que « la FIDH a décidé de célébrer cet anniversaire en mettant l'accent sur deux domaines fondamentaux où les droits humains sont encore systématiquement bafoués : les femmes et les migrants. En effet, les unes et les autres sont trop souvent en situation de non-droit, où qu'ils se trouvent sur la planète », on ne peut bien entendu que souscrire... tout en déplorant que la situation de non-droit dans laquelle se trouvent les enfants vis-à-vis de la violence éducative ordinaire dans presque tous les pays du monde fasse aussi rarement, sinon jamais, l'objet de la même dénonciation de la part des défenseurs des droits de l'Homme.
Car « l'enfant est le père de l'homme », et, tant que les enfants seront battus et humiliés en toute légalité - au nom de leur nature mauvaise (comme on le disait et le dit encore des femmes dans bien des pays) et parce que leur faiblesse autorise ce moyen commode de régler les conflits ou d'obtenir d'eux ce que l'on souhaite -, rien ne pourra les empêcher, à l'âge adulte, de se venger des violences subies par de nouvelles violences, et de perpétuer la guerre, la torture... et toutes les formes de violence (y compris contre les femmes) que dénoncent à juste titre les défenseurs des droits de l'Homme.
Novembre 2008 : La France officiellement et discrètement contre la fessée ? ›