La maltraitance accroît les risques de suicide à l’âge adulte
Selon cette recherche, la maltraitance dans l’enfance, à travers le stress induit, modifie l’expression des gènes régulant les récepteurs aux glucocorticoïdes dans l’hippocampe et accroît le risque de suicide. Le niveau de ces neurorécepteurs mesuré dans l’hippocampe de personnes suicidées adultes ayant été victimes de maltraitance dans leur enfance est inférieur à celui des suicidés n’ayant pas été maltraités et à celui du groupe témoin. Ces découvertes montrent que l’on peut transposer aux humains les résultats des études sur le maternage chez les rats montrant les effets épigénétiques de la négligence parentale – maltraitance et abandon affectif. (Voir Comportements agressifs, altérations de l’amygdale et du cortex orbitofrontal)
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