Les enfants n'ont pas besoin d'être éduqués, mais d'être accompagnés avec empathie.

Jesper Juul.

Le Luxembourg interdit la fessée !

D'après une brève diffusée par le Réseau européen des Défenseurs des enfants (ENOC), et confirmée par le Conseil de l'Europe, le Luxembourg est depuis quelques jours le 20ème pays européen et le 25ème à travers le monde à interdire les punitions corporelles. Le Luxembourg a en effet apporté des corrections dans le Code civil et le Code pénal qui sont en vigueur à l'intérieur de ses frontières. On notera aussi, sur le site du Conseil de l'Europe, que huit pays (Estonie, Irlande, Lituanie, Pologne, Serbie, Slovaquie, Slovénie et République tchèque) se sont engagés à modifier la loi et à interdire les punitions corporelles envers les enfants.

Nous nous réjouissons bien sûr de ces nouvelles qui nous encouragent à poursuivre notre action en France, et ce malgré les déclarations déplorables qu'on a pu lire ou entendre ces derniers jours, telles celle de Mme Bernadette Chirac, sur Radio Classique, pour qui "une bonne fessée" donnée à un enfant "odieux" ne fait pas de mal, ou encore celle du pédiatre Aldo Naouri, interrogé dans Le Point (n° du 19 novembre 2009, p. 80), qui se dit "formellement opposé aux châtiments corporels", lesquels sont, selon ses mots, "attentatoires à la dignité de l'enfant", mais qui malgré tout tro06uve la proposition de loi de Mme Antier d'"une stupidité sans nom" !

Nul doute que les interventions de Jacqueline Cornet, présidente de l'association Ni claques ni fessées, ce vendredi 20 novembre entre 15 h et 16 h sur le site du Nouvel Observateur, et celle d'Olivier Maurel, dans l'émission "Géopolitique" sur RFI, samedi 21 novembre entre 15 et 16 h également, sauront apporter au débat actuel en France des arguments mieux fondés.


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