En mémoire d’Alice Miller
Le 11 mars 2015 : parution dans la collection "Champs" Flammarion de C'est pour ton bien.
En février 2014 était déjà paru dans la même collection Notre corps ne ment jamais. A suivre ?
Le site d'Alice Miller continue d'être alimenté par des articles qui n'avaient pas été traduits de son vivant. Vous pouvez les repérer dans les rubriques Articles et Interviews par la mention "Nouveau". Nous les signalons également ci-dessous. Si vous souhaitez traduire en français d'autres articles d'Alice Miller pour qu'ils soient publiés sur son site, écrire à : contactez_nous@oveo.org, nous transmettrons vos propositions.
Derniers articles d'Alice Miller mis en ligne :
2012-2013. Traduction d'un important et long entretien en six parties entre Alice Miller et Thomas Gruner, Entretiens avec Alice Miller sur l'enfance et la politique (2004) : 1. Introduction; 2. La destructivité ; 3. Le sadisme ; 4. La folie individuelle ; 5. Conséquences pour toutes les sociétés ; 6. Conclusion. Thomas Gruner, mort prématurément quelques semaines avant Alice Miller, est également l'auteur d'une dizaine d'articles en allemand sur le site d'Alice Miller, dont trois traduits en français (lire en particulier : Frenzy - Enfance, haine et pulsion de meurtre).
Février 2012. Publication de la traduction d'un article de 2004 d'Alice Miller : Féminisme et marxisme : quand les idéologies servent à masquer les souffrances de l’enfance.
Déjà en ligne : Interview réalisée en 1984 par Ami Lönnroth, du grand journal suédois Svenska Dagbladet.
2013-2014. Parution du livre de Martin Miller Le Vrai « Drame de l’enfant doué » : la tragédie d’Alice Miller. Plusieurs membres de l'OVEO ont lu ce livre et en parlent sur cette page : A propos du livre de Martin Miller sur sa mère, Alice Miller.
Juin 2011. Un article intéressant sur le site Rue89 conseille de "relire Alice Miller pour comprendre la violence contre les enfants". Relire... ou lire ? Il n'est jamais trop tard pour commencer... Une réserve : l'auteur écrit : "Le propos de ce livre apparaît dans un même mouvement terrifiant et rassurant : certains comportements et événements auraient pu et pourraient, à l'avenir, être autres, pour peu que l'éducation de nombreux enfants change, et que l'on fasse notamment l'apprentissage dès le plus jeune âge de l'empathie." Alice Miller considérait plutôt que l'éducation elle-même, par sa violence, détruisait la capacité d'empathie qui existe de façon innée dans chaque être humain. Alors, oui, lire ou relire C'est pour ton bien, mais aussi les livres suivants - car la critique qu'Alice Miller fait de l'éducation nous concerne tous.
Mars 2011. L'Essentiel d'Alice Miller, livre annoncé depuis 2009, vient enfin de paraître aux éditions Flammarion ! Nous espérons que cette parution permettra une plus grande diffusion de l'oeuvre d'Alice Miller, en la rendant accessible à de nombreux lecteurs aux moyens modestes, aux étudiants en psychologie, aux bibliothèques de prêt... Pour 25 euros, ce livre (disponible en avril 2011) regroupe quatre des ouvrages les plus importants d'Alice Miller : C'est pour ton bien, L'Enfant sous terreur, La Connaissance interdite et Notre corps ne ment jamais.
Ce livre paraît avec une préface de Martin Miller, fils d'Alice Miller et psychothérapeute en Suisse, intitulée Du côté de l'enfant - Une approche subversive de la souffrance humaine, qui révèle d'importants détails biographiques qu'Alice Miller avait tenu à garder cachés de son vivant, apportant un éclairage supplémentaire sur les origines de son engagement contre les traitements infligés aux enfants sous prétexte d'éducation : non seulement la violence physique et l'abus sexuel, mais la répression des émotions, le mensonge et la manipulation mentale, tous traitements qui produisent des adultes ayant une fausse identité et incapables d'affronter la cause de leurs souffrances. Ce livre paraît au moment même où les événements mondiaux (avec une catastrophe nucléaire d'une ampleur encore non mesurée, mais impossible à nier) nous rappellent l'opportunité du titre de la première partie de C'est pour ton bien : "L'Education ou la persécution du vivant".
Février 2011. La 2ème partie de l'interview d'Alice Miller par Borut Petrovic Jesenovec, qui n'existait pas encore sur le site en français (mais seulement dans le livre Ta vie sauvée enfin, dans une traduction de Pierre Vandevoorde), vient d'être mise en ligne sur le site d'Alice Miller : Comment sortir du déni. (La 1ère partie s'intitulait La cruauté s'apprend dans l'enfance.) Nous rappelons qu'aucun nouvel article ni courrier ne peut être publié sur le site d'Alice Miller, sauf la traduction de textes déjà existants en allemand ou en anglais. Si vous avez traduit ou souhaitez traduire l'un de ces articles, nous écrire à l'adresse contactez_nous@oveo.org ou contacter directement Brigitte Oriol, qui gère le site d'Alice Miller.
29 mai 2010. Dans un article paru dans Le Monde (l'article en ligne est accessible seulement aux abonnés, mais on peut le lire ici), Nancy Huston rend hommage à Alice Miller. Extrait :
"Alice Miller fut peu prise au sérieux. Une femme qui parle des enfants, c'est mignon. Pendant ce temps, les hommes vaquent aux choses sérieuses, la politique, les guerres, les génocides. Ainsi, parce que les souffrances des enfants, les nôtres, sont refoulées et minimisées, la machine à violence peut-elle tourner indéfiniment. Miller est morte le 14 avril 2010, sans que les penseurs de l'humain - intellectuels, philosophes, historiens, sociologues, psychologues - s'en soient émus."
La méconnaissance de la portée des oeuvres d'Alice Miller est telle que le magazine Le Point, par exemple, mentionne son décès en ces termes (n° 1964 du 6 mai) : "Alice Miller, 87 ans, pédopsychiatre suisse." On ne saurait mieux dire que s'intéresser aux souffrances de l'enfance n'est qu'une affaire de "pédopsychiatre"... Pourtant, l'oeuvre d'Alice Miller est tout entière consacrée aux conséquences de ces souffrances (et du déni ou du mépris qui les entourent) à l'âge adulte, et sur toute la société.
23 avril 2010. C'est avec une profonde tristesse que nous avons appris par un message sur son site la disparition d'Alice Miller. Ci-dessous un article d'Olivier Maurel, président de l'OVEO, suivi d'autres articles envoyés aux médias et de témoignages personnels.
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